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Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019
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Date de création : 02.02.2014
Dernière mise à jour :
26.09.2021
649 articles
Les grands cinéastes nous offrent souvent comme film testamentaire un opus à l'évidente complexité. Ce fut le cas avec le Eyes wide shut de Kubrick, voici celui de l'incontestable maître japonais Hayao Miyazaki. Pour ce qu'il annonce comme son dernier film (on peut toujours espérer qu'il reviendra sur sa décision) il opte pour un film d'animation, plutôt pour adultes, ce qui est rare chez lui, qui va retracer le parcours de l'ingénieur Jiro Horikoshi, inventeur de l'avion de chasse Zéro que tous les fans de la série américaine Black sheep squadron (les têtes brûlées) avec Robert Conrad connaissent. En adoptant le point de vue de l'ingénieur, donc de l'inventeur, voire du démiurge (ce qui nous fait dire qu'il y a indéniablement une dimension autobiographique et un certain mea culpa du maître), il montre donc le rêve devenu réalité de celui qui a toute sa vie espérer créer. Bien sûr, Jiro ne pratique pas, ou très peu l'autocritique, mais Miyazaki sait que chaque fois que le créateur voit son rêve se concrétiser, le spectateur,lui, voit également les images crépusculaires et apocalyptiques qui y sont associées. L'inventeur est aveuglé par sa passion, ce qu'il souligne avec génie grâce à l'histoire d'amour telle qu'elle est présentée: le plan dans la chambre où il tient la main de sa femme en dessinant son avion devient d'une grande limpidité. Ajoutons que ce film très réaliste emprunte à tout un cinéma japonais, celui de deux grands maîtres Kenji Mizogushi (Les contes de la lune vague après la pluie) et Jazijiro Ozu pour l'évocation de la cellule familaile traditionnelle. Au final, un très grand Miyazaki, d'une grande intelligence, doté de séquences remarquables (le tremblement de terre par exemple), rappelant, non sans nostalgie, un certain Japon.