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bonjour exc usez moi de cette manière de vous contacter .toute cause a une solution ne soyez pas décourage
Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019

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Date de création : 02.02.2014
Dernière mise à jour : 26.09.2021
649 articles


critique de spectacle

Amy de Asif Kapadia

Publié le 07/07/2015 à 16:44 par objectiffilms Tags : Kapadia Winehouse
Amy de Asif Kapadia

La séance de minuit du dernier festival de Cannes au cours de laquelle a été présenté Amy en compétition officielle (Hors compétition) était, pour les spectateurs, le moment où on allait enfin comprendre pourquoi, quelques jours auparavant, le père de la chanteuse avait, dans la presse, critiqué le documentaire en menaçant d'en interdire la distribution. Et on a compris. Asif Kapadia, célèbre documentariste, a construit son film de façon assez classique en utilisant, à la fois, des images d'archives, des interviews essentiellement en off et des images familiales et en optant pour un récit totalement chronologique. On découvre ainsi tout son parcours, de la découverte de sa voix exceptionnelle à son enfermement dans des addictions auxquelles il est ensuite difficile d'échapper. On comprend surtout comment, à travers des rencontres, son entourage proche et les media dévastateurs, ses fragilités d'adolescentes ont été transformées en problèmes insolubles. Le film évoque, donc, Amy Winehouse, comme l'archétype de toute personne talentueuse mais entière et ultrasensible, surmédiatisée, et prise dans une spirale destructrice qui, inévitablement, l'entraîne vers l'autodestruction. Passionnant!



Idiot parce que nous aurions dû nous aimer Macaigne

Publié le 04/10/2014 à 16:52 par objectiffilms Tags : Macaigne Idiot message
Idiot parce que nous aurions dû nous aimer  Macaigne

Saturation! C'est sûrement un des mots que l'on peut utiliser pour définir le spectacle de Vincent Macaigne et l'état du spectateur à l'issue de la représentation. A l'entrée, l'on vous distribue des boules quies avec le programme: burlesque! En effet, le jeune metteur en scène s'empare de l'Idiot de Fiodor Dostoïevski et en propose une version, hard métal, ultra politisée, hallucinante. Pour le spectateur, c'est comme pour le plateau: c'est dévastateur! Macaigne, dont on imagine que son spectacle est en permanente évolution, explose tous les codes du théâtre pour crier, hurler, vociférer un message tragique, mélancolique, alarmant. Son théâtre est ainsi fait de démesure (il se permet tout) et d'exigences, car ses acteurs, véritables disciples, réussissent une performance (vocalement destructrice), celle de gueuler, avec une énergie constante pendant près de 4h, un désarroi, emprunt d'émotions. Une expérience théâtrale hors du commun!



Trahisons de Pinter (Comédie Française)

Publié le 04/10/2014 à 13:11 par objectiffilms Tags : pinter trahisons podalydes littérature
Trahisons de Pinter (Comédie Française)

Harold Pinter est un dramaturge complexe à mettre en scène. Luc Bondy avait proposé une superbe version de Le retour la saison dernière à l'Odéon mais Daniel Mesguish lui avait plutôt raté Trahisons, présenté au festival off d'Avignon 2014. C'est cette même pièce qui entre au répertoire de la Comédie Française mise en scène par Frédéric Bélier Garcia. Je n'en suis pas un inconditionnel. Si sa Traviata donnée aux Chorégies d'Orange était enlevée, La chèvre ou qui est Sylvia avec sa mère, Nicole Garcia, laissait clairement dubitatif. Force est de constater que Bélier Garcia a trouvé le rythme nécessaire à cette pièce du prix nobel de littérature britannique construite en flash-back et qui demande une certaine gymnastique au spectateur placé en focalisation spectatorielle de bout en bout et que l'enchaînement fluide des tableaux par découpage de l'espace scénique est une réussite. L'atmosphère créée et les décors sont de véritables tableaux (on pense à Hopper pour le 1er) dans lesquels les comédiens trouvent leurs marques pour s'exprimer, pour évoluer au milieu de toutes ces trahisons. Les comédiens,ce sont eux, justement, les joyaux de ce spectacle. Si Léonie Simaga et Laurent Stocker sont parfaits (elle cherche une vie "romantique" inaccessible et se consume - lui a joué avec la vie sans état d'âme), c'est Denis Podalydès qui nous impressionne. Il est tout bonnement exceptionnel: il offre une palette de jeu rare et d'une justesse absoluE.

Un spectacle de grande qualité avec une distribution au sommet: ce
que la Comédie Française sait régulièrement nous offrir.

 

 



Lucrèce Borgia à la Comédie Française

Publié le 06/06/2014 à 11:50 par objectiffilms Tags : Gallienne Podalydes Hugo
Lucrèce Borgia à la Comédie Française

Une splendeur! Ce Lucrèce Borgiaque propose le Français en cette fin de saison est un spectacle en tous points remarquables. Le binôme Denis Podalydès (mise en scène) et Eric Ruf (scénographie) n'en est pas à son coup d'essai pour la salle Richelieu. Mais cette nouvelle collaboration est un aboutissement. Chaque tableau est impressionnant et fait resurgir des plans de cinéma italien (Fellini et Visconti hantent la scène) car dans ce specatcle, tout est en osmose: les décors - la lumière et le rythme). Quant à l'interprétation, elle est largement à la hauteur. Tout d'abord, Eric Ruf est exceptionnel en duc de Ferrare: chaque intonation, chaque expression, chaque mouvement, tout est parfait. Quant à l'idée du travestissement, elle fonctionne, mieux elle est une idée géniale. Podalydès avait déjà utilisé ce stratagème dans sa mise en scène de Fantasio d'Alfred de Musset, mais ce n'était pas vraiment convaincant. Ici, le duo Lucrèce Borgia (Guillaume Gallienne) - Gennaro (Suliane Brahim) permet de donner au fils aventurier une finesse et une vitalité face à une Lucrèce parfois monstre surtout mère que Guillaume Galliènne interprète de façon mi hiératique mi passionnée. La drame hugolien est sublimé et c'est exactement ce que l'on attend de la Comédie Française.

 



Macbeth à la Cartoucherie de Vincennes

Publié le 31/05/2014 à 16:02 par objectiffilms Tags : Cartoucherie Macbeth
Macbeth à la Cartoucherie de Vincennes

Le théâtre du solail est de retour à la Cartoucherie de Vincennes et c'est pour notre plus grand plaisir. Pour fêter l'anniversaire de cette troupe, au fonctionnement tout à fait singulier, Ariane Mnouchkine a choisi de revenir à l'auteur qui lui a valu de très grands succès: William Shakespeare et son Macbeth. Pour mettre en scène le couple maléfique, avide de pouvoir et rongé progressivement par la culpabilité, Mme Mnouchkine opte pour une mise en scène spectaculaire et très cinématographique. Citant Hitchcock, elle joue royalement de son plateau à la dimension exceptionnelle et se permet des effets d'entrée de scène jouant notamment sur la profondeur de champ et le plan fixe. Grâce à une troupe d'une quarantaine de personnes (c'est peut-être le seul bémol de ce spectacle, la distribution est inévitablement inégale), les décors s'enchaînent à la vitesse de l'éclair et surprennent à chaque fois dans le bon sens du terme: une scène de banquet hallucinante - une armée d'arbres en marche - les éléments naturels qui se déchaînent ... Le monde que l'on nous donne à voir se dresse devant l'avidité du pouvoir de Lady Macbeth et les sorcières orchestrent de manière désolilante le tout. Il faut courir à la Cartoucherie où l'on ne pense et parle que théâtre, de théâtre ancré dans une réalité contemporaine même quand on y joue Shakespeare.