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Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019
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Date de création : 02.02.2014
Dernière mise à jour :
26.09.2021
649 articles
Après, en 2009, un premier film, a single man, qui avait été une bonne surprise, le créateur Tom Ford revient donc au cinéma avec une brochette de stars et un scénario complexe dans le but de s'attaquer, clairement, au monde de l'art (lui aussi, c'est à la mode en ce moment au cinéma, cf le doc sur Robert Mapplethorpe), la principale protagoniste, galiériste ne dit-elle pas "Je suis trop cynique pour être artiste". Seulement, voilà, on sort du film avec un sentiment étrange et une certaine déception. Pourquoi? Le scénario se veut malin et mélange trois époques de la vie des deux personnages principaux: quand ils se sont connus et aimés - le moment présent où il lui envoie l'épreuve de son roman qu'elle lit et la mise en scène du dit roman qui mélange le tout et qui se trouve être sans surprise, mille fois vu au cinéma. Jake Gyllenhaal est excellent dans deux rôles très différents et Amy Adams joue parfaitement sa crise conjugale et les remords. Seulement voilà, si l'esthique est maîtrisée (glaciale bien sûr dans le monde de l'art - chaude et sordide en plein désert), si la mise en scène fonctionne, on est quand même agacé par le dispositif et la façon dont le tout se raccorde, notamment quand la protagoniste sort traumatisée à chaque fois de la lecture. A vouloir être trop brillant, Ford semble se perdre dans les méandres de ce film, parfois trop démonstratif. Une séquence, celle entre la mère et la fille, se suffisait pour éviter bien des explications inutiles. Dommage!
On connaît désormais la quasi totalité des films en compétition dans les différentes sélections cannoises et force est de constater qu'il y a des surprises mais aussi de belles attentes.
Dans la course à la palme d'or, on retrouve, essentiellement, des habitués du festival. Côté français, Audiard et Maïween - côté italien, Moretti, Garrone, Sorrentino - côté asiatique, Jia Zhang-Ke, Kore-Eda, Hsiao Hsien - côté américain, Van Sant et Todd Haynes. Donc, dix réalisateurs sur dix-neuf ont déja monté les marches. C'est donc vers les petits nouveaux que l'on se tournera inévitablement et notamment vers Stéphane Brizé, une belle surprise, Joaquim Trier, après son superbe Oslo, 31 août ou Michel Franco dont on n'a pas oublié les radicaux Despuès de Lucia et Daniel & Ana, sans oublier Laszlo Nemès, issu de la Cinéfondation et donc du sérail, qui présentera son 1er long métrage, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps.
Les surprises, et il y en a, elles proviennent de la sélection Un certain Regard, où se retrouvent des habitués du Théâtre Lumière et non des moindres: le palmé Apitchapong, les multi primés Noami Kawasé ou Mendoza. Leurs présences à Debussy soulèvent bien des interrogations et on sera très curieux de voir leurs nouveaux films. Cela donne un attrait supplémentaire à cette compétition où sont également sélectionnés Kurosawa, Porumboiu, réalisateur de l'excellent policier adjectif et côté français, Alice Winocour pour son 2ème film après le remarqué Augustine.
Enfin, si une sélection semble très attractive, c'est sûrement celle de la Quinzaine des réalisateurs grâce, notamment, au film fleuve (6h21) de Miguel Gomes que tout le monde attend après le chef d'oeuvre qu'était Tabou. Mais aussi avec la présence, là encore d'habitués de la sélection officielle comme Desplechin et Garrel, sans oublier la sélection de Jerémy Saulnier, auteur du très réussi Blue ruinet le retour de Sharunas Bartas.
Un programme très alléchant. Vivement le 13 mai.