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bonjour exc usez moi de cette manière de vous contacter .toute cause a une solution ne soyez pas décourage
Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019

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Dernière mise à jour : 26.09.2021
649 articles


Le fils de Saul de Làszlo Nemes

Publié le 31/10/2015 à 16:57 par objectiffilms Tags : Nemes
Le fils de Saul de Làszlo Nemes

Le choc absolu du Festival de  Cannes 2015! En projection unique dans le Théâtre Lumière, le seul premier film de la sélection officielle était attendu et a tétanisé chaque spectateur dans son fauteuil pendant toute la durée du film. Le sujet, inévitablement polémique (une oeuvre fictionnelle sur la shoah, on connaît la position de Claude Lanzmann), traite des sonderkommandos dans les camps d'extermination, ici Auschwitz, de la main d'oeuvre juive, donc,  réquisitionnée, à l'espérance de vie limitée à six mois pour effacer toute trace des crimes horribles commis. La force du film et son intelligence résident dans tous les choix formels que Nemes va retenir pour montrer l'enfermement des déportés et la folie de cette barbarie innommable et difficle à représenter. Il va donc opter pour un cadre carré et savament travailler son hors-champ en ajoutant une réflexion sur l'intérêt de l'image floue dans cette reconstitution. Pour rendre cette absurde barbarie frénétique, la folie qui habite les nazis et la tuerie de masse de la solution finale, il réussit une performance cinématographique dans le travail du son, magistral, avec un assourdissement permanent, des vociférations ou des chuchotements terriblement angoissés et angoissants. Sa caméra à l'épaule, qui ne lâche jamais le personnage principal, propulse le spectateur au coeur de l'incompréhensible dispositif nazi. Le film de Laszlo Nemes, qui arrive après de nombreuses fictions sur ce sujet extrêmement délicat, avec ses excellentes références cinématographiques (au cinéma soviétique notamment Requiem pour un massacre) réussit tout ce que Steven Spielberg a raté avec sa Lisre de SchindlerLe fils de Saui est désormais une oeuvre essentielle qui participera de la représentation cinématographique de l'inmontrable fictionnellement. Il est au cinéma ce que Le Goncourt Les bienveillantes de Jonathan Littell est à la littérature.