Dorval Mommy Dolan Dorval Dolan
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Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019
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Date de création : 02.02.2014
Dernière mise à jour :
26.09.2021
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Quelques heures avant la projection du film de Xavier Dolan dans le grand théâtre Lumière de Cannes, il y avait clairement une envie, une effervescence déclenchée par le jeune réalisateur canadien. Puis ce fut l'engouement, un engouement comme Cannes en est capable, non maîtrisé, déchaîné, pas toujours justifié. Que reste-t-il du film quelques mois après la projection? Tout d'abord, on sait que Dolan a ses inconditionnels et ses détracteurs (ça ne peut pas lui déplaire), je n'appartiens à aucune des deux catégories, mais il faut reconnaître que le film, dans sa facture a, de quoi, conforter ceux que le québécois irrite. En effet, en sortant de la projection, au cours de laquelle le spectateur a eu la surprise du format du film (on peut en parler puisque la bande annonce le révèle et c'est bien dommage!), on doit se dire qu'il est clairement venu à Cannes pour être "COMPETITIF". Pour cela, il revient à ses premières amours: les relations conflictuelles mère/fils et va développer, dans son scénario, un trio à fleur de peau, ce qui va lui permettre des rebondissements, parfois à la limite du vraisemblable, mais le border line lui convient. Là où il va surprendre c'est, évidemment, en adoptant un format, style smartphone, filmant ainsi comme le ferait le quidam des années 2000, et jouant avec la frustration extrême que va ressentir le spectateur face à un hors champ surdimentionné et omniprésent. Ensuite, il accentuera ce jeu cinématographique en se servant du champ comme métaphore de l'état psychologique cyclique de son protagoniste. Ajoutons qu'il est épaulé par une distribution sans aucune faille, de laquelle émerge, tout de même, Anne Dorval, absolument exceptionnelle dans ce rôle, écrit sûrement pour elle: elle est bouleversante!
Au final, Xavier Dolan, avec Mommy, réussit SON film générationnel à partir d'un sujet on ne peut plus classique et c'est en cela que Jane Campion, présidente du jury du 67ème festival de Cannes, a eu raison de lui octroyer un prix ex aequo avec Jean-Luc Godard, qui, en son temps, avait réalisé SON film générationnel A bout de souffle, qui était un remake de Quai des brumes, dont le scénario est signé François Truffaut, clairement cité dans la séquence finale du film: la boucle cinématographique est bouclée.