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exc usez moi de cette manière de vous contacter .toute cause a une
solution ne soyez pas décourage
Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019
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Par voyantmaraboutsalo, le 05.02.2019
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Date de création : 02.02.2014
Dernière mise à jour :
26.09.2021
649 articles
Aferim, film d'un cinéaste roumain, moins connu que les Mungiu ou Puiu, sélectionnés et primés dans de nombreux festivals d'importance, a justement obtenu cette année l'Ours d'argent de la Berlinale. Ce film est bien différent de ceux faits par la cohorte de cinéastes roumains, ayant émergés ces dernières années, à tous les points de vue. Formellement, c'est une espèce de western dans un noir et blanc très réussi et scénaristiquement, il se passe au XIXème siècle. On suit un brigadier et son fils qui sont à la poursuite d'un tzigane qui est recherché par un seigneur. La chasse au tzigane (on ne dit pas encore "rom" mais on dit beaucoup d'horreurs pour le désigner) va permettre au policier désabusé de faire l'éducation, très particulière, de son fils qu'il va déniaiser à tous les niveaux en utilisant essentiellement et systématiquement des aphorismes, parfois tragiquement drôles (le riche se regarde dans le miroir, le pauvre dans son assiette). Traversant des paysages, magnifiés par la photographie, le duo, résigné, va croiser un état de son pays qui semble soumis aux attaques extérieures (notamment des turcs et des russes) et des personnages qui vont permettre de comprendre pourquoi, de nos jours, les roumains détestent, entre autres, les tziganes. Ici, ils sont esclavagisés, humiliés, mutilés sans qu'il y ait la moindre protestation. Mais Radu Jude rappelle aussi que le racisme ordinaire et l'obscurantisme règnent dans cette Roumanie quasi féodale. Ce film est une réussite, car le tour de force, c'est aussi de montrer, par le recours à l'histoire, ce qui, ancestralement, gangrène ce pays. Aferim, Radu Jude!